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. … Son bateau été de » la grande classe » : cabine de propriétaire, canapé cuir dans le carré, un bar, des lambris partout, etc. Pas de doute, une affaire comme ça, ça ne passe qu’une foi ! … Encore faut-il que le destin vous l’a réservé… ? Il n’était pas seul dans le bateau, il y avait une autre personne… Mon pire ennemi !! Il était arrivé avant moi.
À moins d’être aveugle pour ne pas saisir l’affaire, j’ai senti que cela allait me passer sous le nez… Le propriétaire m’a raccompagné à terre en me disant qu’il ferait un carénage demain. Du levé du soleil à son couché, je restais les yeux rivés à mes jumelles pour épier les moindres mouvements sur le navire. Je voyais « l’autre » examiner le bateau dans tous les recoins, j’avais le cœur serré et je pensé en moi-même < Ah ! S’il pouvait être malade, une bonne grippe avec une bonne diarrhée, un rhum carabiné et de la fièvre, il y aurait une chance pour qu’il reparte chez lui >. Mais non ! Il était vissé sur le bateau et n’allait pas en repartir. Le lendemain arrive, il allait faire le carénage, devinez qui les attendaient… ? MOI ! Ils étaient plutôt surpris de me voir, croyant peut-être que j’étais reparti, non ! J’ai été une vraie sangsue
. Attendant que la femme du propriétaire aille en ville, je faisais en sorte de la croiser. Peut-être que le cœur d’une femme aurait fait pencher la balance en ma faveur ? Comme réponse, ce fut « Le bateau est vendu et l’expert va venir. »
Je savais qu’ils allaient partir une semaine vers La Rochelle sans » l’autre » j’en profitais pour leur demander de faire le voyage avec eux, ce fut < Non, je ne vous emmène pas, vous n’êtes pas amariné ! >
Pourtant, cela m’aurait apporté des connaissances supplémentaires en navigation, je ne pouvais pas tomber mieux puisqu’il avait été moniteur aux Glénan, mais non ! Son savoir et son expérience ne m’ont été d’aucune utilité. Dommage de ne pas faire partager son savoir et aider un jeune… J’en ai rencontré beaucoup des gens comme ça.
L’expert est venu et il l’a estimé à 900.000 Fr.
J’ai repris ma toile de tente, et je repartais en Région Parisienne.
J’ai pleuré tout ce que j’avais de larme pendant une semaine…
Salut Trice,
ne sachant pas où te laisser un ptit coucou, j’ai choisi ce lieu.
C’est Richard de TEITARC, tu te souviens?
que deviens-tu?
je vois que tu voyage beaucoup…
a bientôt d’avoir de tes nouvelles..
Amicalement,
Richard
A tu reçu mon message..?