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…. Il y avait toujours autant de fuite, et je dormais dans des sacs plastiques. Je demandais bien à Michel de m’aider, mais il venait deux minutes et après il me laisser

tomber. Quelques fois, j’étais tellement découragé que je pensé le revendre, mais mon amie m’encourager à trouver une autre solution. Je continue à emprunter les outils, si j’avais besoin de pièce, boulons, vis inox, etc, il me les données.

Un jour, j’avais vu quelque chose d’intéressant en inox, je lui demandais « Michel, tu en as besoin ? » « Tu sais combien ça coûte ! » Qu’il me dit. « Non, mais l’amitié n’a pas de prix ! » Que je lui répondis, et je repartais avec l’objet de ma requête.

Une autre foi, j’avais besoin d’autre chose, et il me disait « prends le, qu’est-ce que tu veux que je te dise !! » Je repartais avec en plus une bouteille de lait.
Derrière cette carapace de vieux solitaire, se cache un cœur d’or, un être d’exception.
C’est quelqu’un qui me manque encore aujourd’hui.

Généralement, il se fâche jamais, sauf le jour où je lui ai dit que sa chienne n’avait pas de beaux yeux ! J’ai fait la connaissance de mon voisin de tribord, Pierre, j’étais dans la panade, je découvrais de plus en plus de réparations à effectuer, je pensé que le bateau était foutu.

Pierre m’a aidé à refaire le joint du capot moteur, il venait de Nice exprès pour me donner un coup de main. Michel se sentant un peu délaissé, ne voulait pas être relégué dans les oubliettes, m’a proposé gratuitement, cela va sans dire ! Un capot moteur tout neuf, et la tringle d’embrayage de l’inverseur.

Il me fallait envisagé de ramener le bateau plus près de chez moi, car si je le laisse là-bas, je le perdais pour de bon.
Deux solutions : par la mer et les canaux, ou par la route…

Photo : Copyright © Little Trice