La Commission européenne vient de conclure les négociations d’un accord commercial avec les pays du bloc MERCOSUR. Alors que nos concitoyens ont très largement manifesté leur désir de protections lors du scrutin du mois de mai dernier, la Commission européenne promeut, une nouvelle fois, le libre-échange le plus dévoyé au moyen d’un nouvel accord commercial.
La concurrence déloyale qu’il engendrera provoquera, une fois de plus, un séisme social destructeur ainsi qu’un recul environnemental irréversible.
Ce nouveau traité intervient après celui du CETA, du TAFTA et du JEFTA. Tous présentent les mêmes menaces pour les agriculteurs, les droits des consommateurs et les normes environnementales.
Ce sont, cette fois-ci, quelque 99.000 tonnes de viande bovine que les quatre pays latino-américains pourront exporter vers l’Union européenne, les risques sanitaires, au Brésil, notamment – où la traçabilité des animaux est quasi inexistante -, sont endémiques.
74 % des produits phytosanitaires qui y sont, aujourd’hui, utilisés sont prohibés en Europe. À quoi bon demander à nos agriculteurs une montée en gamme qualitative et environnementale si c’est pour importer des produits contraires à cet effort ?
On voudrait tuer les producteurs et empoisonner les consommateurs que l’on ne s’y prendrait pas autrement !