Le voyage de Trice : Le Pays des Olonnes

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Le pays d’Olonne

 Des paysages littoraux où plages, rochers, falaises, forêts de chênes verts et pins maritimes, Marais salants, côtoient d’anciennes îles calcaires et de grands champs ouverts parsemés de gros bourgs agricoles…

Entre bocage et océan, les cultures se sont adaptées à ces terroirs parsemés de sables dunaires, de marnes calcaires et de nombreux cours d’eau qui évoquent véritablement une Vendée miniature…

La gare des Sables d’Olonne

La gare des Sables-d’Olonne est une gare ferroviaire située sur la ligne des Sables-d’Olonne à Tours. Elle est mise en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer de la Vendée. Établie à 4 mètres d’altitude

La création d’une ligne de chemin de fer reliant Napoléon-Vendée (la Roche-sur-Yon) aux Sables-d’Olonne fait l’objet d’une enquête publique en 1861, et la ligne est concédée le 28 février 1863 à des hommes d’affaires, le comte de Monthiers, Thomas Savin, de Puyberneau, Pope Hennessy, Benjamin Oliveira, Bonnin, Paul Margetson, James Morrish, E.-P. de Colquhoun, Richard Kyrke-Penson, et le marquis de Ripert de Monclar.

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Henry Lévesque de Puyberneau

Ceux-ci formeront la Compagnie des chemins de fer de la Vendée pour la construire et l’exploiter. Faute de moyens financiers suffisants (la compagnie étant déclarée en faillite en 1877 et rachetée par l’État en 1878), cette première gare, faite de planches, tombera rapidement en ruine et les travaux de construction de la nouvelle gare, correspondant au bâtiment actuel, menés par les chemins de fer de l’État dureront de 1880 et 1883.

 Dans les années 1900, le trajet vers Paris prend alors 9 heures par le rail.

 

 

Lettre à ma « Petite Fille »

Tu es arrivée sur cette terre en naissant dans la nature, car ta Maman n’avait pas de toit, ni de famille pour te mettre au monde dans un lieu sûr toi et ta sœur. Tu es donc restée 3 mois dehors avant que Maman découvre ton existence.

 Car tu sais que Maman et toujours à l’affût pour trouver des orphelins et leur porter assistance. Moi, j’en avais un peu marre des animaux, car la mort de Mickey et Miss, m’avez fait de la peine. 

Mais Maman et têtue, et te voilà arrivée à la maison, juste pour faire ton éducation pour que tu sois adoptée, oui, mais voilà, tu étais si jolie, si intelligente que tu as vite été adopté chez nous !

 Comme fille unique de la maison tout été permis, et le papier peint s’en souviens ! Tu as tout bousillé ! Même que papa été fâché contre toi, et tu as eu le droit à quelques seringues rempli d’eau pour calmer tes ardeurs, du coup maman t’a acheté un griffoir ou tu pouvais te défouler à ta guise. 

Tu été le soleil dans la maison, et Papa été fier de sa petite fille, même quand tu faisait des bêtises. Et comme tous les jeunes, tu as fait tes propres expériences. La route et les voitures… 

Tu es sortie un soir, comme tous les soirs, et tu n’es renté qu’une semaine après. Maman s’inquiéter pour toi ne te revoyant pas rentrer, elle t’a cherché partout, et un beau matin, en allant travaillée Maman t’as entendue pleurer, tu étais cachée dans un massif, Maman t’as pris dans ses bras et sait aperçue que tu été blessée, alors on t’a emmené chez le docteur ; ta pattes été cassée, on t’a fait opérer bien évidemment, et un spécialiste et venu pour faire cette opération.

 Tu as été courageuse, tu es restée une semaine sans manger, cachée quelque part avant que tu puisses revenir là ou tu savais que Maman t’aurait retrouvée. Depuis, tu as fait très attention, et tu n’es plus allée sur la route. 

Et depuis ce temps là tout les soirs quand tu été assise sur le rebord de la fenêtre Papa te disait « Tu fait bien attention, minette ». Et le matin, quand j’ouvrais le volet de la salle à manger tu étais là, et je disais à Maman : « attention, voilà la chef Minette, et elle n’a pas l’air commode » Tu te précipiter sur ton griffoir pour te défouler.

 Et puis il y avait les vacances, ou tu pouvais voir d’autres endroits pour explorer ton nouvel environnement, et tu jouée à cache-cache avec Papa, toi, tu me voyez et moi non ! Je ne sais pas comment tu faisais pour te cacher aussi bien. 

Papa avait confiance en toi, et je savais que tu ne t’en irais pas. D’ailleurs en vacances, Maman et moi, nous faisions en sorte de ne pas rentrer tard le soir, car nous avions hâte de te retrouver. 

Dans tous les cas, tu étais là le lendemain matin quand nous ouvrions la porte. Je me souviens des parties de ficelles, qui durer longtemps et j’aimais jouer avec toi. Et puis, il y a eu ces dernières vacances en Bas-Poitou. 

Tu es sortie comme tous les soirs, et tu devais rentrer comme tous les matins, mais ce matin-là, tu n’étais pas là, on ne sait pas trop inquiété, sachant qu’on allé te retrouver le soir, d’ailleurs, on avait très hâte de rentrer, et puis tu n’es pas revenue… 

L’inquiétude nous a envahis, et on a commencé à te chercher partout.. On a mis des annonces dans tout le village, et dans le journal, mais rien. Maman a pleuré beaucoup, et puis il a fallu que je rentre en Île-de-France, et nous sommes repartie sans toi. C’était comme si nous rentrions d’un enterrement. 

La petite fille de la maison n’est plus là, il n’y aura plus de parties de ficelle, et je ne pourrais plus me mettre tout contre toi pour faire un câlin. Tu as été un bonheur qui a durer 9 ans, et Papa et Maman t’ont donné tout le meilleurs pour toi, et tu as connu l’amour pure et parfait qu’on pouvait te donner, et le tiens été en retour pareil à un soleil qui me rendait heureux d’être à tes côtés.

 Merci d’être venue dans mon existence. Tu as choisi de partir, car c’était l’heure, tu as achevé ta mission, et papa ne t’oubliera pas mon amour de Minette. Tu es bien dans le ciel maintenant.

 Au revoir Minette

Ton Papa qui t’aime.

Copyright © Little Trice

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LE MIRACLE DE LA PENTECÔTE

Papa n’avait pas de cesse de penser à toi, car après tout, nous ne t’avions pas vue disparaître, alors subsisté cette fois qui dit, « on ne sait jamais… » 

Et il y a eu enfin cette nouvelle et la photo de Minette apparue sur mon téléphone, oui, c’était bien toi mon amour de Minette. En quinze minutes, la valise fut faîte, et nous sommes partis te rechercher. 

Je ne sais pas et je ne saurai jamais comment tu as pu subvenir à tes besoins, mais les Anges ont pris soin de toi. La dame chez qui nous avions loué t’as reconnue et elle t’as enfermé dans le garage en attendant que l’on arrive. 

Quand tu nous as reconnues, tu as pleuré, pleuré. Maintenant, tu es à la maison et nous allons reprendre les parties de ficelle. Cela a était long 10 mois d’absence.