Poème de Sandy Gilson (artiste peintre et poète)

Comme elle aimait les animaux elle le rencontra dans un zoo. Tout près de la fausse au Panda c’est là qu’il la remarqua. 

Devant la cage des Panthères leurs regards se croisèrent.

Face à l’enclos de l’ Éléphant il y eu des regards troublants.

Et près de l’enclos aux Bisons ils entamèrent la conversation. il lui dit  » Vous avez des yeux félins » sous le regard moqueur d’un Babouin.

En passant devant les Ours polaires il vit qu’elle avait tout pour plaire, aussitôt il lui prit la main devant l’enclos des Bouquetins.

Elle le trouva fort comme un Lion et pensa  » Quel beau garçon ! » Il la trouva forte à son goût sous l’œil endormi d’un Hibou.

Et devant le bassin des Phoques elle le trouva un peu loufoque.

Il lui offrit des cacahuètes sous les yeux curieux d’une Chouette.

En passant devant la cage aux Loups il l’embrassa dans le cou, Il lui dit qu’il était fou d’elle sous les yeux langoureux d’une Gazelle.

Ils arrivèrent devant les Kangourous et là ils se dirent des mots doux.

Sous le regard passif d’un Dromadaire avec passion ils s’embrassèrent.

devant les grimaces d’un Chimpanzé qui les regardait s’enlacer.

Et près de la fosse aux Serpents ils se firent leur premier serment.

Devant un Perroquet parleur elle lui offrit son cœur il pensa  » C’est la femme de ma vie !  » Devant un Zébu ahuri.

L’heure de la fermeture approchait il fallait bientôt se quitter. Devant l’enclos des Flamants Roses ils avaient plutôt l’air morose.

Ils se promirent de se revoir en passent devant le Renard.

Ils jurèrent de se retrouver sous l’ œil curieux d’un Épervier. Devant l’enclos d’un Caribou ils se donnèrent rendez-vous.

S’embrassèrent encore et encore sous le regard stupide des Pécores. Pas très pressés de sen aller, pas bien pressés de se séparer. Et le lendemain après-midi sous le Lion de Belfort il attendit avec l’impatience des Chevaux sur la place Denfert-Rochereau, piétinant le macadam sous la pluie espérant revoir la femme de sa vie.

Mais elle était partie bien loin tout en lui posant un Lapin pour voir des horizons nouveaux, pour y trouver d’autres oiseaux

 

Depuis il erre dans le parc sans succès  avec l’espoir de retrouver la fille qui aimait les animaux et venait souvent dans les zoos.

Quelle est la morale de cette histoire ? 

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