Le voyage de Trice – La Haute-Brie

 

Je vous emmène cette fois en compagnie de mon ami Jean-Pierre en Haute Brie, pas très loin de la capitale française. Nous avons prie le train à la gare de l’Est pour une ballade au bord du Grand Morin.

CRECY-LA-CHAPELLE

Crécy La Chapelle est une ville fortifiée, dès la fin du XIIe Siècle, autour d’une forteresse antérieure élevée sur les bords du Grand Morin. La ville s’agrandira au XIIIe Siècle. Les commerçants habitent la place-forte, mais connaissent parfaitement les richesses du Pays Créçois qui les environnent :

  • La forêt  de Crécy, qui donne grumes, bois d’œuvre et de chauffage
  • Le plateau grand fournisseur de céréale.
  • Les étangs, qui péchés régulièrement livrent carpes et brochets sont mets très fin.
  • Les coteaux riches en vigne qui donnent un vin gris très apprécié et de bonne qualité.

Comme disait si bien Boileau (1636-1711)

« Je consens de bon cœur, pour punir  ma folie, que tous les vins, pour moi, deviennent vins de brie « 

On dénombre pas moins de 19 moulins édifiés sur le Grand Morin ; à grains, et à huiles, les noyers étant fort abondants.

Les Montmorency, premiers barons de France, alliés aux contes de Blois et de Champagne, sont alors les plus puissants vassaux. Hugues de Montmorency, issu de la branche cadette de Montlhery, a hérité de la seigneurie de Crécy par sa mère Isabeau de Corbeil. 

Quelques illustres personnages sont venus à Crécy dont Charles VII et Jeanne d’Arc en août de l’an 1429. Puis en octobre 1781, le duc de Penthièvre, dernier conte de Crécy

Copyright © Little Trice

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Le voyage de Trice – La Picardie

 

Lamorlaye se situe dans la vallée de la Thève à une altitude de 110 m. Au milieu du XVe siècle, la ville connaît une période faste avec le seigneur Antoine de Gallaix. Le château Simple forteresse au XIIIe siècle, grande demeure bourgeoise au XIVe siècle.

Le château, qui a appartenu au Grand-Condé, commença à se dessiner et à acquérir la structure architecturale actuelle. Reconstruit en 1820 a été acheté et agrandi par le comte Vigier en 1872

Lamorlaye a hébergé de février à août 1944 un Lebensborn « Fontaines de vie » institution développée sous le troisième Reich par le régime nazi et particulièrement par Heinrich Himmler où devaient procréer des sujets de pure race aryenne (notamment des soldats SS) en vue de constituer « l’élite de la nation »

Le domaine du « lys » voit le jour en 1925 dans les anciennes plantations forestières des Condé pour une clientèle aisé, vous pouvez y admirer des constructions à la « Mansart » plus belles les une que les autres et vous croiserez sans doute des Porches carrera, Ferrari, Audi et Mercedes haut de gamme.

Je vais vous dire un petit secret… Celle que j’aime le plus c’est la mienne, une Citroën AX Image, et mon mini-vélo Peugeot de 30 ans d’âge !! Quoi qu’on en dise, ils ne dénotent point dans le paysage, car j’apprécie les vielles antiquités !!

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Le voyage de Trice – le Bas-Poitou

 

Mon voyage vous emmène cette fois sur la Côte de Lumière dans le Bas-Poitou à l’Île Penotte,. C’est une île pas comme les autres puisque c’est un quartier des Sables d’Olonne. Ce qui y est remarquable dans ce quartier d’Île Penotte c‘est que tous les murs de ses charmantes ruelles sont recouverts de motifs faits avec des coquillages.

 

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La gare des Sables D’Olonne

Elle est mise en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer de la Vendée. Établie à 4 mètres d’altitude, la gare des Sables-d’Olonne est à l’origine de la ligne des Sables-d’Olonne à Tours.

La ligne est concédée le 28 février 1863 à des hommes d’affaires, le comte de Monthiers, Thomas Savin, de Puyberneau, Pope Hennessy, Benjamin Oliveira, Bonnin, Paul Margetson, James Morrish, E.-P. de Colquhoun, Richard Kyrke-Penson, et le marquis de Ripert de Monclar.
Ceux-ci formeront la Compagnie des chemins de fer de la Vendée.

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Le voyage de Trice, C’est du lourd !! L e Talmondais

 

 

LE TALMONDAIS

Le Talmondais, également appelé Pays Talmondais, est un espace naturel français. À la fin de l’Antiquité romaine, le doyenné de Talmont voit le jour. Le Pays talmondais se définit d’abord par le littoral. Il est l’un des petits pays côtiers traditionnels de la Vendée.

 

« Non loin de l’océan, campé sur ta colline, au creux de ton bocage empli de souvenirs, tu gardes les secrets de tes graves menhirs dont la plainte muette, encore, me fascine.

Depuis des temps lointains, ta fontaine divine sous le pied de la vierge écoute les désirs, elle a versé ses pleurs sur quarante martyrs, elle a séduit un homme à la face féline.

J’aime ta vieille église et ton noble château tes antiques manoirs et tes sages ruisseaux, de tes chênes noueux le vert sombre des feuilles.

J’aime surtout tes cœurs , ils vont à l’unisson et s’ouvrent largement à ceux que tu accueilles ; c’est pour moi, tu le sais ta plus belle chanson. »

AVRILLE

Avrillé dans le bocage vendéen, en pays Talmondais. Perché sur sa colline à une altitude de 50 m. 

L’EGLISE

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Construite au XIIe siècle, l’église était composée d’une simple nef, d’un cœur et surmontée d’une tour romane. En 1564, elle fut incendiée par les Huguenots puis restaurée. En 1775, elle fut agrandie de deux chapelles latérales.

AVRILLE ET SON PASSE

.Ses sites néolithiques, sa fontaine miraculeuse, ses martyrs, son château renaissance, ses vieux manoirs, ses légendes, sa campagne verdoyante et ombragée, ses bois, ses ruisseaux et ses étangs.

LES MEGALITHES ET LEURS MYSTERES

« Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le construiras point en pierres taillées, car en levant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane. »

Ce passage de la bible présente une analogie certaine avec les monuments mégalithiques composés de grands blocs de pierres brutes. Les mégalithes ne sont pas des pierres druidiques, comme on l’a trop souvent écrit ; leur érection et bien antérieure aux druides, grands-prêtres des Celtes, qui ne sont arrivés dans la région qu’au cours du premier millénaire avant J.C.

ROCHE MEDIUMNIQUE 

Le menhir aurait servi à différents cultes et des fêtes auraient été données autour. Il aurait été posé par un grand-maître au moins trois mille ans avant J.C.

Il s’agirait d’une pile cosmique, d’une balise, d’une pendule cosmique ou d’un repaire. Le tracé des menhirs servirait de point d’alignement avec plusieurs étoiles. Seuls certains grands initiés savent se servir de l’énergie des menhirs soit, pour guérir les gens, soit pour d’autres manipulations cosmiques.

Ils se rechargeraient par la terre, il aurait été fait appel aux forces cosmiques pour le mettre en place.  Il pourrait servir de balise pour O.V.N.I. Le maître initié aurait été enterré sous un dôme en allant vers l’est à environ 40 m

LA FONTAINE SAINT-GRE

La fontaine prit le nom de St-gré ; signifierait Pierre. La fontaine aurait été consacrée à St-Pierre à l’époque où l’apôtre devint le patron de la paroisse d’Avrillé. Le bassin semble avoir été aménagé en baptistère ; les parois sont entaillées avec un certain art, le fond est dallé, deux des pierres centrales émergentes sur lesquelles devaient se tenir l’officient et le néophyte ; d’autres sous l’eau, donc invisible, mais bien identifiées lors d’un curage du bassin, ont été disposées avec une intention d’utilisation, en particulier un petit bassin à proximité du trône de l’officient pouvait servir à l’immersion du néophyte. 

Selon une tradition, l’eau de la fontaine St-Gré à des vertus thérapeutiques et miraculeuses, mais elle possède son pouvoir que quelques heures, au solstice d’été, avant le lever du soleil.

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ROIS DES MENHIRS

C’est le plus haut de Vendée et l’un des plus haut de France. Cet énorme bloc de granite de type phallique culmine à près de 7 m et s’enfonce à 1,70 m. Autrefois, ce menhir n’était pas seul. En réalité, il y aurait eu quatre menhirs dont trois disparurent entre 1840 et 1860

Poids : 85 t

Circonférence 7,30 m

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LES MENHIRS DE LA PIERRE

Le menhir principal se dresse à : 4,50 m, son poids est de : 42 t

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MENHIR DE BEAULIEU

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Dans le champ du Rocher se dresse ce menhir, bloc imposant de 4,30 m et de 9 m de circonférence. Ce champ était autrefois un lieu de rendez-vous pour les garaches ( lgarache est, dans le folklore de Vendée et du Bas-Poitou une personne humaine, généralement une femme, qui se transforme) et les loups-garous (

Dans la mythologie, le loup-garou est un humain qui, un soir de pleine lune, se transforme en loup.)

 

MENHIR DE LA GARNERIE

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Il est comme la plupart des menhirs orientés vers le soleil levant. Certainement l’un des plus hauts et des plus imposants. L’amas de petites pierres sur le sommet reste le témoin d’une tradition : le lanceur qui faisait un vœu, le voyait exaucé s’il réussissait à placer son projectile sur le menhir. Il ressemble étrangement à ses menhirs de l’île de Pâque

Poids : 100 t

Hauteur : 5 m

Circonférence : 9,50 m

 

 

Le voyage de Trice – Le Bas-Dauphiné

 

 

« A un coude du Rhône, assise comme un autel sur les contreforts du noble Dauphiné » (Mistral)

 

Vienne offre un intérêt exceptionnel. Dans un site, que baigne la lumière rhodanienne, une cathédrale gothique côtoie un temple romain, un cloître roman et des églises vénérables voisinent avec un théâtre antique. Au charme de  » Vienne, la belle » de l’époque romaine, s’ajoute celui de « Vienne la sainte », la cité chrétienne.

Vienne la belle.

Plus de cinquante ans avant la conquête de la gaule par Jules César, le pays des Allobroges et Vienne, sa capital, sont assujettis par les légions romaines. Les monuments publics s’élèvent au pied de la colline de Pipet, les résidences particulières sur la rive droite, à l’emplacement des bourgs de Ste-Colombe et de St-Romain-en-Gal.

Les drapiers, peaussiers et potiers déploient une activité florissante et le poète Martial peut parler de « Vienne la belle »

Vienne, cité sainte

Le lointain empereur n’exerçant qu’une suzeraineté nominale, l’autorité temporelle des archevêques, comtes de Viennois, s’exerce sur la cité  et sur un territoire empiétant sur la rive droite du Rhône.

Autour de l’abbaye St-André-le Bas, parvenue au faîte de sa puissance, une colonie juive entretient la prospérité commerciale. Deux grandes figures de prélats illustrent alors le siège du « primat des primats des Gaules » : Gui de Bourgogne, couronné pape dans sa cathédrale sous le nom de Calixte II, et Jean de Bernin, qui préside aux travaux d’agrandissement de la cathédrale St-Maurice en adoptant les procédés gothiques, fais restaurer le pont romain sur le Rhône, construit un Hôtel-dieu et le château de la Batie.

De nombreux conciles se tiennent dans la ville, en particulier celui qui prononce, en 1311, la suppression de l’ordre des templiers. Mistral, dans son « Poème du Rhône », célèbre cette période faste qu’évoque encore de nos jours la devise de la ville  » Vienne, cité Sainte ».  

Vienne est traversée par la Gère qui prend sa source en forêt de Bonnevaux à 540 m d’altitude  et cours sur une longueur de 34,5 km avant de se jeter dans le Rhône

 La rivière nait dans la forêt de Bonnevaux à 549 m d'altitude. Elle court sur 34,5 km avant de se jeter dans le Rhône

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Le château de la Batie est un ancien château fort du XIIIe siècle. Construis en 1225 par l’archevêque Jean de Bernin, le château de la Bâtie servit de lieu de résidence aux archevêques de Vienne jusqu’au milieu du XIVe 

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