Le voyage de Trice : La Bretagne

Image illustrative de l'article Armoiries de la Bretagne

La gare de Nantes

La gare de Nantes (ex-gare de Nantes-Orléans), est la principale gare ferroviaire de voyageurs de l’agglomération nantaise, située dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.

La gare actuelle, datant du milieu du XXe siècle, remplace l’ancienne gare de Nantes – Orléans, de la compagnie du Paris-Orléans, par opposition à la gare de l’État, terminus nantais du réseau de l’État.

Établie à 9 mètres d’altitude, la gare de Nantes est située au PK 430,372 de la ligne de Tours à St-Nazaire. Ancienne gare centrale de Nantes, la gare d’Orléans est construites sur le site de la « Prairie de Mauves » (Elle s’appela d’ailleurs dans un premier temps « gare Nantes-Prairie de Mauves » jusqu’en 1887.

Elle est inaugurée en novembre 1853, deux ans après l’arrivée des premiers trains de la Compagnie des chemins de fer d’Orléans. La gare de Nantes dispose de 15 voies à quai. 

Nantes possède également un important dépôt de locomotives conservant une importante activité, celui de Nantes-Blottereau, situé dans le quartier de Doulon. Des locomotives à vapeur 231 D et 141 R aux locomotives diesel BB 66000 et BB 67000 en passant par les autorails X 2400  X 2800 et X 4300 puis les locomotives électriques BB 25200 et BB 22200 y sont entreposées.

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Copyright © Little Trice

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Le voyage de Trice : Le Maine

Blason de la ville du Mans

Gare du Mans

Elle se trouve sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et fait partie d’un complexe ferroviaire où aboutissent ou partent les lignes du Mans à Mezidon, du Mans à Angers-Maître- Ecole et de Tours au Mans

C’est une gare de la SNCF desservie par les trains des réseaux T.G.V, Intercités, T.E.R Normandie, T.E.R Centre-Val de Loire et T.E.R Pays de la Loire.

La création

L’histoire de la gare du Mans débute en 1848. C’est à cette date, avec l’expansion du chemin de fer, que la France veut s’unifier grâce aux machines à vapeur. La Deuxième République veut créer une voie reliant Paris à Rennes, deux villes sont alors pressenties pour faire un mi-chemin à la ligne : Alençon et Le Mans. 

Longtemps, la capitale de l’Orne conservera un grand service ferroviaire. Trouvé-Chauvel, commissaire du gouvernement pour la Sarthe, fait pencher la balance en faveur des Manceaux en débloquant la somme de 400 000 francs, afin de faire travailler des chômeurs sarthois sur la ligne.

 La ligne Le Mans-Connerré est construite. C’est le 28 mai 1854 que le premier train arrive en gare du Mans, accueilli par trois jours de fête. La Compagnie des chemins de fer de l’Ouest met officiellement en service la station du Mans le 1er juin 1854 lors de l’ouverture du service voyageur de sa ligne de l’Ouest jusqu’au Mans.

 La station dispose également des installations nécessaires pour les marchandises dont le service est ouvert quelques jours plus tard, le 20 juin. La ville, comme le département se modernisent et se tournent vers l’industrie. 

En cinq ans, la population du Mans est doublée. Les lignes, elles, se poursuivent : Sablé, Alençon, Tours ou Laval…

 En bénéficient. Dès 1863, ce sont 42 machines qui sont au départ de la gare.

L’après-guerre, les Trente Glorieuses, la retombée

En 1937, la ligne Paris-Le Mans est l’une des premières lignes de France à être électrifiée. En 1939, ce sont encore 150 locomotives à vapeur qui stationnent en dépôt et partent chaque jour de la ville. 

Pendant des décennies, on voit alors se croiser sur les ponts de la ville des locomotives vapeurs et des trains électrifiés. Dès le début des années 1970, la vapeur disparaît entièrement du paysage ferroviaire français. 

La prospérité de l’industrie se poursuit dans l’après-guerre et la gare du Mans en profite en étant « la plaque tournante » de l’ouest. Mais avec le ralentissement de l’activité industrielle dès les années 1970, les activités de la gare diminuent, les industries tournent au ralenti et la main d’œuvre au chômage apparaît de plus en plus nombreuse.

 La ville perd ses habitants et le train de marchandises n’aura de cesse de se faire de plus en plus rare jusqu’aux années 1990. Trois autres gares ont existé par le passé : la gare du Mans-les-Halles, la gare du Mans-Gué de Maulny et la gare du Mans-Triage.

 Les deux premières desservaient le réseau ferré de la Sarthe, l’autre était réservée aux transports commerciaux.

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Je trouve très moche cette avancée devant la façade !

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Eglise Saint-Joseph

 

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1863 – 1864 : les Sœurs reçoivent de l’évêque du Mans, du curé de La Couture et d’un autre prélat, terrain et maison afin de créer une école de filles proche de la gare nouvellement implantée.

 Le 1er bâtiment de l’établissement est construit, et en 1864, 6 religieuses accueillent des jeunes filles de la maternelle au certificat d’études avec la possibilité d’un pensionnat.

La Sarthe

La Sarthe est une rivière, qui coule dans les quatre départements de l’Orne, de la Mayenne, de la Sarthe et du Maine-et-Loire, dans les deux régions de Normandie et des Pays de la Loire. 

Elle forme, en confluant avec la Mayenne, la Maine, qui se jette dans la Loire. Elle donne son nom à un département : la Sarthe. La Sarthe prend sa source, à une altitude de 252 mètres.

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Pensée du jour !

En passant

Vos croyances deviennent vos pensées 
Vos pensées deviennent vos mots 
Vos mots deviennent vos actions 
Vos actions deviennent vos habitudes 
Vos habitudes deviennent vos valeurs 
Vos valeurs deviennent votre destinée 

Gandhi

Le voyage de Trice : Le Pays Drouais

Île-de-France

Lac d’Ecluzelles

Par une chaude journée de fin d’été, j’ai proposé à mon ami Jean-Pierre, une ballade en Pays Drouais. Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, la ballade ne concernait pas le chemin de fer, mais bon, il y en a toujours un qui traîne quelque par, car Jean-Pierre n’a pas de voiture, donc forcément il y a toujours un train pour l’emmener en escapade. 

Je l’ai attendu à la gare de Marchezais, moi étant venu en voiture, car le lac est loin de la gare. 

 Situé dans la vallée de l’Eure au sud de Dreux, d’une superficie de 120 ha et de 5,5 km de circonférence, le plan d’eau  fait le bonheur des promeneurs, des pêcheurs et des amateurs de voile.

Plus grand plan d’eau d’Eure-et-Loire avec ses 100 hectares, ce site était dans les années 1960 une ancienne ballastière. Dans les années 1970, ici, circulaient des barges chargées de granulats exploités dans la carrière transformée en plan d’eau.

Mais c’est surtout l’endroit idéal pour apprendre à reconnaître les oiseaux d’eau. Foulques macroules, canards colverts et grèbes huppés y sont en abondance toute l’année. 

Vous pourrez les voir changer de comportement et de plumage au cours des saisons. Allez aussi découvrir l’observatoire sans oublier auparavant de jeter un œil sur le panneau qui se trouve à l’entrée du chemin.

 Vous y verrez représenter les principales espèces d’oiseaux. Pour l’ornithologue assidu, le plan d’eau d’Écluzelles révèle parfois des heureuses surprises. Ainsi, le balbuzard pêcheur ou le garrot à œil d’or par exemple y montrent parfois le bout de leur bec.

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Le voyage de Trice : Le Bas-Poitou

Drapeau de Nieul-sur-l'Autise

Nieul-sur-l’autise

Altitude 58 m. Nieul-sur l’Autise trône majestueusement dans son écrin de verdure, au cœur du marais poitevin. calme et reposante, ou pousse Kiwi, et raisin en pleine ville, un régal !

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Abbaye royal Saint-Vincent

Protégée fièrement par Aliénor d’Aquitaine, l’abbaye témoigne encore du rayonnement spirituel et de l’effervescence économique du Bas Poitou au Moyen-âge. Un joyau d’histoire.

Fondée en 1068 par Ayraud Gadessenier, seigneur de Vouvant. Elle accueillit initialement une communauté de chanoines réguliers de saint Augustin appartenant à la congrégation des génovéfains.

 Ils sont chargés d’assainir le marais poitevin. Déclarée abbaye royale en 1141 par le roi Louis VII, époux d’Aliénor d’Aquitaine depuis 1137, l’ensemble fut largement ruiné par les guerres de religion.

 On doit en partie sa sauvegarde et sa restauration à Prosper Mérimée, impressionné par ce qui restait de l’ensemble «roman poitevin». La mère d’Aliénor d’Aquitaine, Aénor de Châtellerault, duchesse d’Aquitaine y est inhumée.

Airaud Gassedenier, seigneur de Vouvant, fait don pour le salut de son âme, d’un domaine à des chanoines : c’est l’origine de l’abbaye, dont la construction débute aussitôt.

 Sa puissance s’affirme au début du XIIIe siècle avec l’abbé Pierre II, qui s’unit avec les religieux de Maillezais, L’AbsieSt-Maixent et St-Michel-en-Herbe pour drainer et assécher l’insalubre golfe des Pictons et le conquérir sur la mer. 

Le marais poitevin est né. Les Guerres de Religion mettent à mal l’ensemble des bâtiments, relevés dans la première moitié du XVIIe siècle par l’abbé Pierre Brisson qui, à nouveau, fait prospérer la maison des chanoines.

 Mais la nomination de l’abbé Balthasar de la Vrillière, en 1698, marque la fin de l’abbaye.

Le dortoir. 

Tous les chanoines couchent dans le dortoir commun. Seul le chapelain, cause de sa charge paroissiale, et le chambrier disposent d’une chambre particulière accordée par l’abbé. 

À partir du XVe siècle, la volonté papale s’affirme progressivement ; elle influe alors directement sur les nominations, parfois même pour un simple chanoine, comme Regnaud de Meules, choisi en 1465 par le pape Paul II lui-même. 

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Dans la deuxième moitié du XVI siècle, ces nominations mettent à la tête de l’abbaye une famille renommée : les Plessis de Richelieu. René est nommé abbé en 1564 ; Jacques, l’oncle du futur évêque de Luçon, lui succède en 1580

Le cloître

Les processions entre le cloître et l’église scandent chaque jour la vie des chanoine silence et prière sont de rigueur pendant ces lents déplacements. Selon la Règle, on admet dans le cloître « que des laïcs de vie honnête et les seigneurs temporels ». 

Dès le XIe siècle, ces derniers , par d’abondants présents, participent à l’essor de l’abbaye. Ainsi en 1076, guillaume VIII, comte de Poitou et duc d’Aquitaine, confirme la fondation du monastère en octroyant à nouveau des terres aux chanoines. 

Blason des comtes de Poitiers Crown of a Duke of France (variant).svg

Au XIIe siècle, sa petite-fille fait d’avantage. La reine Aliénor d’Aquitaine, dont la mère reposait près de la salle capitulaire, leur obtient des dotations et des privilèges supplémentaires. 

À sa demande, son époux, Louis VII, prend directement sous sa protection l’abbaye Saint-Vincent, qui devient abbaye royale en 1141 

La salle capitulaire

En 1139, le concile de Latran place les chanoines de Nieul sous l’autorité de la Règle de Saint-Augustin, un ensemble de textes qui préconisent la pauvreté individuelle, dans un esprit de charité et d’unité.

Chaque matin, après la messe de Prime, un frère sonne le début du chapitre. L’abbé s’assoit à l’est, au milieu du banc de pierre, et les chanoines prennent place autour de lui.

Ils écoutent d’abord la lecture de la Règle et son commentaire ; l’abbé indique ensuite le déroulement de l’office du lendemain et les tâches de la journée. Après l’office des vêpres, vers 17 heures, on s’y rassemble une dernière fois pour une lecture de piété avant le repas léger du soir. 

Le réfectoire

Après les ablutions au lavabo jouxtant la porte d‘entrée, sous la galerie, les chanoines entrent en silence dans le réfectoire, gagnent leur place et attendent, debout, l’arrivée de l’abbé. 

La lecture d’un passage des Saintes Écritures accompagne le repas, pris dans un silence absolu.

Dans sa période la plus florissante, aux XIIe et XIIIe siècles, l’abbaye compte une vingtaine de chanoines. Pourtant, après les Guerres de Religion, en 1617, il ne s’y trouve plus que cinq religieux résidant : le prieur, le chambrier, le sacristain, l’aumônier et un novice.

 Les chanoines et leur abbé tirent l’essentiel de leurs revenus de la mense, un ensemble de terres et de marais offerts à l’abbaye, qu’ils possèdent en commun et dont ils conservent les droits féodaux : les habitants ont ainsi obligation de faire cuire leur pain dans le four de la seigneurie de La Motte, propriété des chanoines.

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La Maison de la Meunerie

Située dans un cadre verdoyant et rafraîchissant, la Maison de la Meunerie est consacré aux savoir faire traditionnels.